Le son est tantôt âpre, tantôt plus mélodique. C’est bien cette alternance instrumentale et vocale qui amplifie les effets pernicieux de « Ludwig’s March », nouveau single inarrêtable de Stone of a bitch. Il est inutile d’essayer de parer l’avancée, tant dans ses chants qu’à travers ses guitares rêches et sans concession. Pourtant, « Ludwig’s March » n’est pas un rock pesant et sans issue. C’est une variation constante et, si l’on peut dire, obligatoire afin de faire passer les ambitions d’une chanson d’ores et déjà inscrite dans nos préférées de ces derniers mois. Ce qui différencie Stone of a bitch de ses contemporains, c’est cette symbiose idéale et parfaite entre le bruit et la mélodie, entre la fureur et l’Éther. Une marque de fabrique que le groupe n’a de cesse d’explorer au fur et à mesure de ses œuvres mais qui trouve, ici et maintenant, sa véritable liberté d’expression. « Ludwig’s March » demeure entre lumière et ténèbres, suspendu à un fil ténu mais dans un équilibre tout sauf précaire. Que dire, à part que nous tenons là une réussite totale, incomparable et indémodable ?
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