
Ne rien faire, ça s’apprend. Car il est très compliqué de céder la place prépondérante du travail à une redoutable mais ô combien formidable nonchalance. Pour celles et ceux ne sachant pas comment s’y prendre, Le Bien est là pour vous guider. « Brick’s Click » est un spectacle étrange, une fantaisie passive sur laquelle les êtres et les images nous intriguent profondément. Mais il suffit de se laisser aller à ses élans pop et ses atours psychédéliques pour comprendre que la méthode est bel et bien rodée. Le Bien foudroie la bienséance professionnelle, la méritocratie et autres récompenses pour services rendus. « Brick’s Click » dérange, certes, mais parvient à rapidement toucher son public. Celui-là même qui, dans ces fruits pourris et autres invasions animales à la limite du comestible, entend l’appel du lâcher-prise. À quoi bon se fatiguer, sauf pour écrire et composer une petite pépite de fainéantise et de calme olympien ? Réponse, sans aucune hésitation, à travers les fulgurances fatiguées de « Brick’s Click ».